Le port de plaisance du Douhet
Situé entre les villages de Foulerot et les Boulasssiers, ce petit port réhabilité à la fin des années 80 est un lieu de passage presqu’obligé lors de vos balades en vélo. Que vous veniez de la Brée à travers champs et marais, de Saint-Georges en longeant le chenal ou de Boyardville à travers la forêt domaniale, vous aurez de toutes façons fait une super promenade. Le chenal du Douhet est la limite de communes entre St-Georges d’Oléron et la Brée.
Sa capacité est d’environ 350 bateaux. Il est équipé d’une capitainerie moderne pour les besoins plaisanciers.
Durant la saison estivale, c’est un lieu animé d’Oléron. Vous trouverez face au port des restaurants et une discothèque- crêperie-bar.
Parking voitures et vélos. Déservi par la navette estivale gratuite et les pistes cyclables.
Pour les plaisanciers :
Renseignements et adresses pour vos escales dans les ports de la commune de S-Georges d’Oléron (le Douhet mais aussi Boyardville) :
https://www.saintgeorgesdoleron.com/nos-ports
L’histoire du port et du chenal
À une époque où le réseau routier sur l’île est pratiquement inexistant ou souvent impraticable, il s’agit d’offrir aux produits de l’île un débouché au plus près des centres de production. C’est pourquoi le canal va jusqu’à Saint-Georges (plus de 3 km) pour le chargement des barriques de vins. C’est aussi pourquoi un vaste quai de chargement (52 m de longueur) est construit au niveau du village de L’Îleau pour le chargement des sels produits par la nouvelle saline !
En 1885, Bonneau relève que presque tout le trafic a lieu au quai de L’Îleau et que les quais du port sont rarement utilisés.
Les chasses créées à chaque marée (de jour et de nuit) par l’écluse située au débouché du canal, concernent entre 50 000 et 100 000 m3.
Dans les années 1870 le port enregistre en moyenne 400 mouvements par an (entrée et sorties) pour un tonnage annuel de 3000 t en importation (matériaux de construction) et 4000 t en exportation (vins et sels).
Par la suite, en plus du déclin des salines, l’amélioration du réseau routier et la création du tramway, conduisent l’administration à concentrer ses efforts financiers sur les deux ports du Château et de la Perrotine (Boyardville). Et en plus Les chasses ne sont certainement plus réalisées du fait du départ des hommes pour la Grande Guerre (Célestin Poux, éclusier du Douhet après-guerre, est un personnage central du célèbre roman de Sébastien Japrisot Un long dimanche de fiançailles !).
Lors à la fin de la guerre, le port se retrouve presque complètement ensablé et le restera pendant 50 ans, jusqu’à ce que la vogue des loisirs nautiques et la forte demande en anneaux pour les embarcations de loisir ne poussent la municipalité de Saint-Georges à envisager la réhabilitation du bassin et puis son extension.
Photos ©Hugues Chemin et mentions pour les reproduction.